Fragile

C’était le thème de la réunion de notre club photo hier soir…

Définitions : qui se brise, se casse facilement, qu’on peut endommager facilement ; de constitution faible, peu résistant; qui est peu stable, précaire, éphémère…

Nous avons pu voir des toiles d’araignée, des gymnastes en équilibre instable, des verres brisés, des personnages en difficulté (seul, malade, épuisé, ne sachant où aller…), des papillons, des ailes de libellule, une rose abandonnée en mer en signe de commémoration du génocide arménien, des vitres cassées, des plumes, des plantes dans un environnement hostile….

J’ai cherché dans mes anciennes photos un pissenlit, symbole pour moi de la fragilité, avec ces plumetis permettant aux graines de s’envoler au gré du vent.
Un détail d’un de mes petits enfants, oreille, frisotis de cheveux, main, orteils, les bonheurs de l’enfance étant tellement fragiles !

Et en Camargue, je suis tombée sur cette plume solitaire, délicatement posée sur une plage de pollen… Qui de la plume ou du pollen est le plus fragile ? dans cet environnement pollué qui ne respecte plus la nature…

Sans compter cette goutte d’eau, si utile et si précaire….

La Camargue autrement

Une petite balade au marais du Verdier, près du village Le Sambuc, nous a permis d’observer flamants roses, grandes aigrettes, ibis falcinelles, cygnes, vaches et chevaux. Et des roselières asséchées (ce qui n’a pas empêché les moustiques de nous attaquer en escadrilles !)

Ne voulant pas ramener encore les sempiternelles photos de Camargue « cartes postales », je n’ai déclenché qu’en pensant à ce que j’en ferai après, en post-production, dans le genre estompé. J’imaginai déjà les sujets à peine esquissés sur un fond éclatant, le tout en noir et blanc.
Et, de savoir où j’allai, cela m’a permis de « voir » ma photo sur l’écran de l’appareil, telle qu’elle serait après traitement.

(cliquer sur les photos pour les voir en plus grand)

Une fois rentrée, j’ai essayé divers réglages, en poussant le contraste et l’exposition plus ou moins à fond. Puis, en jouant avec les hautes lumières, les noirs et les blancs, j’ai essayé de rendre le sujet presque comme dans un rêve.
La complicité de ces deux piquets comme suspendus dans le marais, la légèreté de ce roseau s’offrant au peu de vent, le vol lourd des ibis qu’un bruit avait dérangé dans leur bavardage bruyant, gris sur blanc…

Ces flamants qui ont perdu leur rose, à peine évoqués au milieu des vagues ridées, tous comme prosternés autour du seul au cou tendu.

… et trois piquets obliques, et leur reflet, graphiques….

J’ai gardé quand même quelques photos en couleurs, parce que pour un cygne ébouriffé et des ibis falcinelles au col irisé, « ça le valait bien ! »

Qu’y a-t-il derrière ?

C’était le thème de la réunion de notre club photo hier soir.
Pour moi, cela évoque des jardins secrets et des portes à peine entre-ouvertes…

J’avais bien, dans ma réserve de photo, un portail pris à Ceyreste, qui laissait apercevoir un jardin qu’on pouvait imaginer plein de mystères. Quel personnage habitait ici ? qui laissait sa canne négligemment accrochée à la grille ?

Après présentation aux autres membres du club, il s’avère que je pourrais renforcer le côté mystérieux en assombrissant la photo et en vignettant un peu les coins :

N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, en commentaire, merci !

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Quant aux portes, il me fallait des vieilles portes, de vieilles serrures…. j’ai profité d’une visite chez mes parents et je me suis installée avec mon trépied devant toutes les vieilles armoires aux senteurs d’enfance ensoleillée.

Clichés que j’ai ensuite retravaillés en noir et blanc en faisant ressortir la structure du bois.

Je ne vous dirais pas ce qu’il y a derrière… si ce n’est que cela représente une tranche de ma vie. Et rien qu’en regardant ces photos, je sens l’odeur de ce bois, et l’empreinte de ces clés mille fois tournées, ces gestes encore inscrits dans mes doigts… j’entends le son qu’elles faisaient, et je vois encore la trajectoire des portes s’ouvrant dans le soleil qui illuminait la salle.thème imposé

Bonnette macro et bracketing DB

J’avais, dernièrement, testé le bracketing profondeur de champ avec le zoom 80-200 pour photographier avec plus de netteté une fleur en photo rapprochée. Au vu des résultats, ma préférence allait à la prise de vue multiple en réglant moi-même les différentes mise au point.

J’ai essayé cette fois-ci la même chose mais avec la bonnette macro, qui a une très faible profondeur de champ.

En utilisant le bracketing DB, sans pied :

Différence infime, mais différence quand même….

La netteté attendue n’est pas au rendez-vous, mais peut-être est-ce ma faute…. la position « proche des fleurs » n’est pas très ergonomique pour stabiliser l’appareil photo !!!

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Maintenant, avec le pied, et trois mises au point manuelles :

La différence est également infime….

Plus de « peps » ? C’est difficile de choisir…. outre que le fait d’avoir à manipuler un trépied n’est pas très évident pour s’approcher des fleurs, mais vraiment utile….. Je crois que je ne privilégierai aucune des deux façons de faire, et que ce sera selon le moment, le sujet et l’utilisation finale.

Mais, au moins, j’aurai découvert le bracketing DB de mon appareil, j’aurai appris à l’utiliser, ainsi que la fusion des images sur Photoshop, que je n’utilise pas beaucoup.