Un peu de fraîcheur….

Par les temps qui courent… c’est pas de refus !

Suite à la lecture d’un article sur la double exposition paru sur Le Monde de la Photo, version papier, j’ai voulu tester.
Tout d’abord, un petit tour nécessaire sur la notice de mon appareil avec lequel je suis encore complètement novice : et il a cette possibilité de prendre un cliché puis un deuxième (et jusqu’à quatre) sur la même photo ! C’est la technique de la multiple exposition.
Que certains peuvent également obtenir avec des logiciels de post-production.

J’ai donc bravé les hautes températures pour m’installer près de notre bassin. Un nénuphar se préparait à disparaître, et l’eau de la fontaine créait une atmosphère rafraichissante. J’ai donc voulu assembler les deux impressions en une seule photo : premier déclenchement, le nénuphar, et deuxième déclenchement, en déplaçant mon appareil d’un angle de 30 à 40 degrés, les remous de la fontaine au contact de la surface de l’eau.

Nénuphar en double exposition avec l'eau de la fontaine

L’image ainsi obtenue « résume » l’impression que j’ai ressenti et voulu représenter, en restant dans une unité de temps et d’espace.

En post-production, j’ai mis la photo en noir et blanc pour plus de douceur, car le nénuphar était bien rose foncé !!! et baissé un peu les hautes lumières qui cramaient les pétales du nénuphar. Les scintillements de l’eau apportent un peu de féérie et de fraîcheur à l’image….

Paternité

En début de semaine, une petite princesse est venue agrandir la famille, fille de notre fils aîné et de sa compagne.
Dès son premier jour de vie, il a fallu qu’elle s’habitue aux clics de ses photographes de grands-parents, devenus pour l’occasion des paparazzi attentionnés.

De cette première série de photos prises à la maternité, j’en retiendrai une plus particulièrement, celle du papa, tenant contre son cou sa princesse nouvelle, comme on tient un trésor, la respirant, la protégeant, la câlinant… Tout empreint de tendresse, de fierté, d’amour et d’étonnement devant ce tout petit bout de chou venu bouleverser leur vie.

Paternité

Lui chuchotant ses premières berceuses, pour que ses rêves soient emplis de fleurs et d’animaux doux…

En post-production, j’ai traité le cliché, pris en RAW, tout d’abord en rajoutant un peu de lumière (la pièce était sombre), puis en lui ajoutant un filtre doux. J’ai ensuite baissé la clarté et éclairci le tour de l’image par un léger vignetage inversé (blanc), accentuant ainsi l’aspect tendresse du moment…

La petite ouvrière du matin, test du bokeh.

Les températures étant ce qu’elles sont en ce moment, il n’y a que le matin que j’arrive à capturer quelque chose !

En ouvrant les volets ce matin-là, j’aperçois une petite araignée jaune, éclairée par le soleil du matin, qui tisse sa toile avec application, de l’extérieur vers le centre.

L’occasion de tester le bokeh de mon appareil, le fond vert troué de lumière des feuillages s’y prêtant à merveille.

Malgré l’ouverture maximum du diaphragme à cette focale(pour justement obtenir ce bokeh), j’ai dû mettre une vitesse très rapide et donc monter les ISO car il y avait une petite brise, très légère, mais suffisante pour soulever la toile d’araignée.

Et je trouve, en dehors du magnifique travail de cette jeune araignée, que mon appareil est capable de bokeh sympa !

Petit rappel : un bokeh est un flou d’arrière plan, artistique ou non, qui permet de détacher le sujet de son environnement. Il s’obtient en s’obtient en ouvrant au plus grand le diaphragme de son objectif et en faisant la mise au point sur le sujet situé au premier plan.