Retour aux sources

Dans les 10 kilomètres à la ronde autour de chez nous, existe un petit coin de paradis, où l’eau coule en abondance, par petites cascades, révélant des rides de clarté comme se plissant aux abords des rochers.

Confinement, lassitude, mauvais temps… cela faisait longtemps que nous n’avions pas remis nos pas sur le chemin caillouteux qui longe le cours d’eau, tacheté, en cette période, de centaines de petits têtards.

Le printemps explose, les bourgeons sont prêts à se déployer, les mousses profitent des dernières humidités de l’année… du vert partout, frais, reposant… le chant des oiseaux répond au ruissèlement de l’eau… l’objectif se pose partout, essaie de rendre cet air de renouveau qui nous enveloppe.

En balade à mes pieds, un iule provençal se tortille à la recherche de quelques nourriture…

Je n’ai utilisé pratiquement que mon objectif 30mm/macro, en ISO 400 car la lumière du matin était bien tamisée par les feuillages.

Pour ceux que cela intéresse : source des Encanaux à Auriol. Prendre la route de la Saint Baume, D45a. De jolies balades ou randos, un espace santé et pique nique et un parking.

Lien G. map : https://www.google.fr/maps/@43.3534269,5.6655109,3192m/data=!3m1!1e3

Entre terre et ciel

Retour près de l’étang de Bolmon, juste avant un nouveau « confinement », mais cette fois-ci, sur la bande de terre étroite qui vit entre l’étang de Bolmon et le canal de Marseille au Rhône. Un long bandeau de soleil, entrecoupé de « portes » entre les deux surfaces d’eau, planté de tamaris, croulant sous les caillasses couvertes de lichen doré, territoire d’oiseaux en tous genres : flamands roses, grandes aigrettes, hérons, échasses blanches, canards colvert, bécasseaux, cormorans, sternes, mouettes et goélands.

Apaisés par ces bouillonnements de vie, déconnectés des pensées tourbillonnantes… on respire, suspendus entre terre et ciel, au niveau de l’eau….présents et vivants.

Essayant d’être le plus silencieux possible, nos pas rencontrent souvent les canards qui se jettent à l’eau en râlant un peu. Mais les aigrettes fuient bien avant notre arrivée, avant même qu’on ne les voit. Difficile alors d’armer rapidement l’appareil pour les fixer en plein vol.

Les flamands roses semblent bouder en nous tournant le dos, les sternes battent l’air, à l’affut d’un poisson sur lequel jeter son dévolu, rapides comme des flèches, les grandes échasses profitent d’un coin tranquille pour prendre un bain de pattes et se sustenter en picorant et les cormorans se pavanent au loin, acclamés par les cris des mouettes.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Mais d’autres éléments nous permettent de prendre plus de temps, je privilégie alors le réglage de mon appareil photo en priorité ouverture plutôt qu’en priorité vitesse comme avec les oiseaux.