Pas plus d’un kilomètre, pas plus d’une heure…

Acte 2

L’humidité de l’automne dans la forêt fait pousser des mondes secrets, cachés au creux des troncs.

Certaines de ces photos sont prises avec une bonnette macro, ou un filtre close-up 4. C’est une alternative à l’objectif macro, beaucoup trop cher pour le peu de photo macro que je fais, même si j’aime ça.

La difficulté est d’arriver à faire la mise au point correctement. Ce filtre est vissé sur mon téléobjectif 14-140 (28-280) et d’habitude, j’utilise mon pied et le retardateur pour éviter le flou de bougé.

Ici, la lumière était assez belle, et je n’avais pas mon trépied. J’ai pris tous ces clichés en montant les ISO à 400. Après, il m’a fallu jongler entre l’ouverture du diaphragme, que je voulais quand même assez fermé pour avoir une plage de netteté la plus large possible, et la vitesse, car je tenais l’appareil à bout de bras… ou bien posé sur une pierre….pas très stable…

Rentrée, une heure après, petit travail de tri pour jeter les flous, puis un peu de post-production pour recadrer, améliorer la texture et rendre le contraste de ce matin illuminé.

Et agrandir les photos sur l’ordinateur pour voir si un petit elfe n’était pas caché dans ces forêts miniatures….

De plus en plus près…

Pour Noël, j’ai reçu une bonnette macro, ou filtre close-up en cadeau. Les aléas de l’approvisionnement puis de la livraison, suivi de notre voyage, ont fait que je n’avais pas eu beaucoup de temps pour l’utiliser.
Maintenant…. le temps, y en a… et j’ai la chance d’avoir un jardin !

La première photo a été beaucoup recardée, mais pour donner un ordre de grandeur, la « hampe » centrale mesure à peu près 1cm… au coeur d’une fleur genre soucis.

La deuxième photo représente le sommet d’une grappe rose de Véronique arbustive.

Et en noir et blanc : quelques fleurs terminales de Diosmé hirsute (ou plante du pêcheur), et l’intérieur d’une fleur de poirier sauvage.

Toutes les photos ont été prises avec un objectif Lumix G Vario 14-140 f/3.5-5.6, déployé en téléobjectif mais pas forcément au maximum selon les photos, et un filtre macro Hoya +4… avec l’aide d’un pied photo et d’un air assez immobile pour une fois !!!

J’ai choisi la mise au point par autofocus (mise au point automatique), avec un collimateur relativement petit pour bien cibler la zone que je voulais nette. Mon ancien appareil, avec son objectif, ne permettait pas cette mise au point automatique avec le filtre close-up…

Une fois ceci réglé, j’ai mis le retardateur à 2 secondes, et j’ai déclenché, de façon à ce que l’appareil ne bouge pas lors de la prise d’image.

Il m’a fallu quand même plusieurs essais sur une même fleur avant d’obtenir un résultat satisfaisant…

Bonnette macro et bracketing DB

J’avais, dernièrement, testé le bracketing profondeur de champ avec le zoom 80-200 pour photographier avec plus de netteté une fleur en photo rapprochée. Au vu des résultats, ma préférence allait à la prise de vue multiple en réglant moi-même les différentes mise au point.

J’ai essayé cette fois-ci la même chose mais avec la bonnette macro, qui a une très faible profondeur de champ.

En utilisant le bracketing DB, sans pied :

Différence infime, mais différence quand même….

La netteté attendue n’est pas au rendez-vous, mais peut-être est-ce ma faute…. la position « proche des fleurs » n’est pas très ergonomique pour stabiliser l’appareil photo !!!

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Maintenant, avec le pied, et trois mises au point manuelles :

La différence est également infime….

Plus de « peps » ? C’est difficile de choisir…. outre que le fait d’avoir à manipuler un trépied n’est pas très évident pour s’approcher des fleurs, mais vraiment utile….. Je crois que je ne privilégierai aucune des deux façons de faire, et que ce sera selon le moment, le sujet et l’utilisation finale.

Mais, au moins, j’aurai découvert le bracketing DB de mon appareil, j’aurai appris à l’utiliser, ainsi que la fusion des images sur Photoshop, que je n’utilise pas beaucoup.

Les crocus, macro et netteté

Je voulais photographier les nuages, mais ces jours-ci, le ciel est d’un bleu pollué qui n’inspire pas tellement….

Alors j’ai expérimenté : de beaux crocus jaune soleil se sont ouverts dans le jardin, je les ai photographiés à l’aide de ma bonnette macro Hoya, installée sur mon zoom 80-200. Comme avec ce filtre, la profondeur de champ est très faible, je me suis dit, voilà l’occasion de te servir de l’article sur l’empilement de vues, lu sur Le Monde de la Photo. Je photographie plusieurs fois ces fameux crocus en modifiant la mise au point, à l’aide du trépied pour garder le même cadrage.

J’utilise Photoshop et le chargement des fichiers dans une pile, l’alignement automatique puis la fusion automatique des calques, et j’aplatis l’image.

photo fusionnée

Le résultat n’est pas probant, je n’ai pas dû régler la mise au point avec suffisamment de différence pour chaque cliché… je recommencerai demain !

Le lendemain, donc, je reprends mes outils et je recommence. Mais cette fois, je fais attention à régler ma focale de zoom au maximum : 200mm. Mise au point sur l’insecte minuscule, sur le pistil puis sur les pétales :

La différence de mise au point est plus flagrante…. et une fois fusionnées :

photo finale

Et j’étais tellement concentrée sur la mise au point, le cadrage qui devait être identique (j’ai, cette fois-ci, utilisé un sac rempli de graine de couscous et non pas le trépied)… que je n’ai pas vu ce brin d’herbe sèche qui barre la photo !!!
Pas grave ! Au moins, je sais ce qu’il faut faire maintenant…La prochaine fois j’essaie sur un paysage !

Le ciel va rester clair encore quelques jours… pas de photos de nuages à faire…. mais on ne sait jamais ! Je guetterai…